Actualisation des DUERP pour les structures ayant maintenu leurs activités

Dans le cadre de la crise sanitaire liée au Covid-19, certaines SIAE ont pu maintenir tout ou partie de leurs activités, ou réorienter leurs activités afin de participer à la production de masques, par exemple. Dans ces situations, il est important de ne pas occulter la prévention des risques professionnels, notamment en pensant à son Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP). Ce document doit être actualisé avec le risque de Covid-19, afin de maintenir des emplois surs pour les salariés en insertion et permanents. L’INRS précise bien que l’actualisation du DUERP et de l’évaluation des risques professionnels sont nécessaires dans notre contexte actuel- Retrouvez les informations de l’INRS en suivant ce lien.

Une prime exceptionnelle pour les plus démunis

Une aide aux plus démunis avait été annoncée par Emmanuel Macron. Son montant a été fixé en conseil des ministres, le 15 avril. Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) percevront 150 euros, auxquels s’appliquera une majoration de 100 euros par enfant à charge. Pour leur part, les personnes recevant l’aide personnalisée au logement (APL) sans percevoir le RSA se verront accorder 100 euros par enfant à charge. Versées automatiquement par les caisses d’allocations familiales, de la Mutualité sociale agricole ou par Pôle Emploi, le 15 mai, ces sommes devraient, estime le ministère des Solidarités et de la Santé, concerner 4,1 millions de foyers, rassemblant près de 5 millions d’enfants. 900 millions d’euros ont été débloqués pour financer ces aides. Par comparaison, les associations de soutien aux plus pauvres avaient évoqué des besoins compris entre 250 et 300 euros par personne. (Sources – ASH – Newsletter du 16/04/2020) Pour le moment, les conditions et les moyens de versement restent non connus.

Des adhérents mobilisés

La crise sanitaire qui frappe le pays met à l’arrêt de nombreuses activités. Cependant certains adhérents ont fait le choix de continuer leurs activités. En voici deux d’entre elles :   Espérer 95 : La structure du Val d’Oise (Espace Social pour l’Education la Réinsertion Et la Réflexion) a fait le choix de rester ouverte lors de cette crise sanitaire, notamment en ce qui concerne les Ateliers Chantiers d’Insertion “tout en veillant à expliquer et à imposer des conditions d’hygiène très strictes, mais aussi à équiper nos salariés de gants et de masques, grâce au concours de l’Etat”. Au delà de son activité relevant de l’IAE, la structure assure l’aide alimentaire de plus de 7000 personnes mises à l’abri dans des hôtels du Val d’Oise. Ainsi, l’association continue de fonctionner avec des effectifs réduits dans le but de “prendre en charge et d’accompagner nos concitoyens les plus exclus et reclus”.    Ateliers Sans Frontières : La structure basée à Bonneuil-Sur-Marne, continue elle aussi son activité avec également des effectifs réduits (environ 15% de l’effectif habituel : permanents et salariés en parcours inclus). Cela permet d’avoir des postes de travail distants les uns des autres et de ne pas avoir trop de promiscuité dans les vestiaires, salles de repos, etc… afin de limiter les risques. La structure a pour mission d’effectuer de la revalorisation de matériel informatique pour des familles parisiennes n’étant pas équipées d’ordinateurs à la maison. Cela permet donc à des enfants de suivre les cours et devoirs transmis par les enseignants.     Même si ces deux structures continuent leurs activités de production, ce n’est pas le cas de toutes. En effet, de nombreuses structures ont stoppé leur production. Cependant, il est indispensable de souligner que toutes les structures font le maximum pour garder le lien avec les salariés … Lire la suite…

Des démonstrations en ligne du logiciel SIL’ESA

Deux démonstrations en ligne de 1h sont prévues les 16 et 30 Avril, à partir de 10h, par notre partenaire, Rezo Social, sur le logiciel SIL’ESA, le logiciel de suivi des salariés en parcours d’insertion. Ces démonstrations durent entre 1h30 et 2h selon les questions qui sont posées. Pour vous inscrire, il suffit d’envoyer un mail à Rezo social au mail suivant –  contact@rezosocial.org. Pour votre information, vous trouverez le descriptif détaillé du logiciel SIL’ESA  en suivant ce lien.

Le Travail Décent en SIAE

Au sein des Objectifs de Développement Durable (ODD) figure le n° 8, nommé le Travail Décent, qui regroupe en son soin plusieurs thématiques dont  la fin du travail indigne, le développement d’opportunités de formation et d’emploi pour les nouvelles générations, accompagnée d’une montée en compétences sur les emplois “durables” (l’Économie Sociale et Solidaire, dont l’IAE, s’intègre parfaitement dans ces volets). De plus, cet ODD vise également à défendre  les droits des travailleurs, promouvoir la sécurité sur le lieu de travail et assurer la protection de tous les travailleurs. Le réseau d’acteurs CHANTIER école s’investit depuis plus de 10 ans sur cette thématique, notamment via un partenariat historique avec l’INRS. Nous pensons que les thématiques qui se déclinent de la qualité de l’emploi peuvent être des supports au service de l’insertion des salariés en parcours. De plus, les publics accueillis dans les SIAE (Structures d’Insertion par l’Activité Économique) peuvent présenter un certain nombre de spécificités, qui vont impacter directement la qualité de l’emploi. Ainsi, les risques professionnels peuvent être accrus pour plusieurs raisons : – Un turn-over important (contrat de travail de 24 mois ou moins). – Des entrées et sorties permanentes des salariés dans les structures. – Des salariés qui doivent être formés sur les supports – Des personnes en situation fragile, nécessitant une vigilance accrue quant aux conditions de santé et sécurité au travail Ces spécificités font de la qualité de l’emploi un sujet dont il est nécessaire de se saisir en SIAE : cela nous semble d’autant plus important que le secteur de l’IAE travaille avec des personnes éloignées de l’emploi, qui n’ont pas forcément eu des emplois en accord avec la définition du Travail Décent. Il en est un devoir éthique des employeurs d’insertion d’assurer la prévention des risques et la qualité de l’emploi dans sa structure, … Lire la suite…

Les Actions de Formation En Situation de Travail (AFEST) en ACI

Depuis la loi pour la Liberté de Choisir Son Avenir Professionnel de Septembre 2018, les Actions de Formation En Situation de Travail (AFEST) sont devenues une modalité de formation, au même titre que la formation à distance (FOAD) ou que la formation en salle, avec l’idée de venir enrichir la palette de modalités déjà existantes. Les AFEST ont pour but de s’appuyer sur la culture de l’entreprise et les compétences et savoir-faire présentes au sein de chaque structure, et d’en faciliter la transmission.  Concrètement, les AFEST répondent à un cadre légal spécifique selon lequel toutes les situations de travail ne sont pas à même de devenir des AFEST : cela nécessite donc, du côté des SIAE, une véritable analyse des supports de production, afin de repérer les situations de travail les plus riches, sur lesquelles les salariés en insertion ont le droit à l’erreur, et qui peuvent être répétées et enrichies. Par ailleurs, les AFEST se composent toutes de deux séquences distinctes : l’une pédagogique et l’autre réflexive. Concrètement, la démarche pédagogique outillée des Entreprises Sociales Apprenantes (ESA) mise en place à partir des années 2000,  avec des objectifs d’autonomisation des personnes et transmission de compétences en se servant  du support de production,  était précurseur sur le sujet de la FEST. L’un des changements les plus notables, amenées par le cadre légal des AFEST,  est  la systématisation de la séquence réflexive, en lien avec la séquence pédagogique, afin de mieux construire la conscientisation des compétences acquises. Les SIAE, et notamment les ACI, présentent des particularités qui s’articulent parfaitement avec les AFEST, notamment du fait de la transmission de compétences techniques et de savoirs de bases et leurs évaluations mises en place tout au long du parcours d’insertion. Les AFEST, sous réserve de leurs financements par les OPCOs, peuvent devenir une modalité de … Lire la suite…

Les Modèles Socio-Economiques des ACI en Île-de-France: une enquête monographique

CHANTIER école Île-de-France, en partenariat avec la FAS IDF, a crée, problématisé et mis en œuvre une étude monographique sur les Modèles Socio-Economiques des ACI, débutée en 2017 et terminée en fin d’année 2019. Cette étude fait suite à des premiers travaux sur les « Ateliers et Chantiers d’Insertion » (ACI) franciliens engagés consécutivement à la Réforme de l’IAE adoptée en 2014et la diffusion d’une première note de positionnement (mars 2017). Dans cette étude,  ce sont 21 structures porteuses d’ACI en Ile-de-France qui sont interrogées  sur la période 2018-2019. Les structures présentent une véritable diversité, que ce soit en termes de territoires (Grande-Couronne, Petite-Couronne), de supports d’activité (espaces verts, bâtiment, numérique, ressourcerie, couture,…), de projets lié à la formation (passage d’un titre professionnel, ACI qualifiant, ACI remobilisant, ACI pré-qualifiant…), de taille ou encore de taux de commercialisation (- de 10%, 30%, plus de 30%…). Cette étude a été réalisée en partenariat avec  la DIRECCTE Ile-de-France, les Unités Départementales, les réseaux de l’IAE, la CRESS, le DLA… et a pour finalité principale de démontrer les spécificités des ACI, l’impossibilité de modéliser les modèles et l’accompagnement à la construction d’une culture commune à tous les partenaires des ACI franciliens sur la thématique des modèles socio-économiques. Cette étude permet notamment de mettre en avant que:  Les ACI accueillent bel et bien les personnes les plus éloignées de l’emploi, et des publics spécifiques, allant au delà des publics cibles de l’État Les ACI mettent en place des pédagogies et un accompagnement adapté à la diversité de leurs publics et à leurs besoins, notamment en termes de transmission des compétences, mais également en termes civique et citoyen. Les ACI qui ont une stratégie de développement ne le font pas au détriment des publics accueillis Les subventions publiques octroyées aux ACI sont en baisse (notamment du coté … Lire la suite…

La plateforme de l’inclusion se déploie en Île-de-France à partir du 13 Avril

Le réseau CHANTIER école Île-de-France vous informe que la Plateforme de l’Inclusion poursuit son développement, avec  des dates relativement proches. En effet, dès le 8 Avril, c’est l’ensemble des ETTI (Entreprise de Travail Temporaire d’Insertion) de l’ensemble du territoire national qui va pouvoir avoir accès à cette plateforme. En Île-de-France, l’ouverture à l’ensemble des SIAE de la région est prévue le 13 Avril. Pour le moment, l’équipe de la plateforme n’a pas su donner de date de fin de l’agrément IAE de Pôle Emploi, et bientôt, la Plateforme de l’inclusion sera le seul moyen de recrutement des salariés en insertion, avec l’auto-prescription.  En attendant, il n’est pas obligatoire d’utiliser la plateforme pour le moment, vous pouvez toujours utiliser le numéro d’agrément de Pôle Emploi. Les SIAE sont également les principaux relais de communication sur cette plateforme auprès de leurs prescripteurs.   Quelques informations techniques : Comme vous le savez peut-être, les critères d’auto-prescription sont disponibles sur la plateforme : vous pouvez les retrouver en suivant ce lien. La SIAE ne pourra recruter (en auto-prescription) des publics soit qui remplissent 1 critère administratif de niveau 1, soit trois critères administratifs de niveau 2. Les Personnes Placées Sous-Main de Justice (PPSMJ) ne sont présents ni dans les critères 1 ou 2 : ce sont des publics qui ne seront que orientés par leurs prescripteurs. Par ailleurs, les prescripteurs habilités s’élargissent : retrouvez la liste ici Retrouvez toutes les informations sur le déploiement proche de la plateforme de l’inclusion en suivant ce lien.

Appel à volontariat : Analyse des postes de travail et relations entre encadrement technique et accompagnement social et professionnel

Appel à volontariat : Analyse des postes de travail et relations entre encadrement technique et accompagnement social et professionnel  Le contexte : Les réseaux CHANTIER école Île-de-France et Provence-Alpes Cotes d’Azur proposent à 4 structures adhérentes, dans chaque région, de bénéficier d’un accompagnement à la mise en place d’une démarche de Qualité de Vie au Travail. En effet, le réseau CHANTIER école national a remporté un appel à projet du Fond d’Amélioration des Conditions de Travail (Fact) fin 2019. La finalité des actions proposées par le réseau est de solidifier le binôme encadrant technique / accompagnateur socio-professionnel, indispensable à l’existence d’un ACI. Le cabinet OU BIEN, basé en Île-de-France, sera le partenaire privilégié durant toute la durée de ce projet (lien vers OU BIEN). Les objectifs/déroulé du projet : Ce projet est à destination des binômes encadrant technique / accompagnateur socio-professionnel, travaillant en ACI. Il s’adresse aux structures souhaitant travailler de manière approfondie sur la qualité de vie au travail. Il doit permettre : D’apprendre à analyser son poste de travail et mettre en évidence des pratiques (distinction travail prescrit/travail réel) D’expérimenter des manières nouvelles de travailler avec son binôme (Exemple : mise en place de « disputes professionnelles ») De rechercher des principes d’organisation permettant de recueillir l’expression des salariés en insertion sur le travail quotidien… L’intervention d’où BIEN prévoit : des rencontres en intra (ASP et ET d’une même structure, ainsi que les directions…) des rencontres entre plusieurs structures en inter (réunions inter ET, inter ASP…) Au maximum, les salariés seront mobilisés à 7 rencontres d’une durée d’une demi-journée, réparties sur l’année. Les engagements de la structure : En s’inscrivant dans ce projet de qualité de vie au travail, la structure s’engage à : Respecter les dates de rencontre et d’échange avec le cabinet OU BIEN, définies dans le projet Aménager les plannings des binômes ASP/ETI pour … Lire la suite…

Numéro d’Identification au Répertoire (NIR) obligatoire pour l’extranet ASP

En vue d’assurer le traitement de la déclaration sociale nominative (DSN) au 1er janvier 2021, le renseignement du numéro d’inscription au répertoire (NIR) ou numéro de sécurité sociale devient obligatoire dans l’extranet IAE. –          Au 1er mars 2020 : pour toute création de fiche salarié afin d’assurer la disponibilité du NIR pour tous les nouveaux salariés en parcours. –          Au 1er septembre 2020 : pour toute déclaration de suivi mensuel afin d’assurer la disponibilité du NIR pour l’ensemble des salariés en parcours. En ce sens, la plupart des logiciels de téléchargement automatique utilisés par les SIAE sont habilités à traiter le NIR, mais il est important que les SIAE utilisant un logiciel s’en assurent dès à présent. La mise en œuvre de la DSN permettra le renseignement automatique des suivis mensuels dans l’extranet IAE et soulagera ainsi les SIAE de cette tâche administrative. Cas particulier de salariés n’ayant pas de NIR Si le salarié en insertion ne dispose pas d’un NIR, les SIAE peuvent renseigner : – Le NIA (Numéro d’identification d’attente) : numéro délivré aux personnes dans l’attente de l’obtention du NIR. – Le NTT (Numéro technique temporaire) : numéro créé par l’employeur (SIAE) en dernier recours. Il est composé de la manière suivante : Sexe (1 ou 2) + N° de SIREN de la SIAE + N° de matricule du salarié (créé par la SIAE).     Le déploiement de cette version allégée des contrôles (en IHM et en téléchargement) est prévu en début de semaine 10, au plus tard le mardi 03 mars. En résumé, il n’y aura plus de contrôle de cohérence entre les données du code INSEE de naissance (commune/pays) dans le numéro d ‘identification (pphNIR) et les données saisies dans la fiche salarié pour toutes les saisies de NIR ou NIA. Les contrôles sur la date de naissance, la civilité ou la … Lire la suite…