La DARES a publié une nouvelle analyse du secteur de l’IAE. Cette analyse est centrée sur la question générique de « Comment les structures de l’insertion par l’activité économique concilient-elles leur mission d’accompagnement et leur activité ? ».
La DARES tente d’y répondre en créant des typologies de structures, en fonction de trois critères :
La nature et l’intensité de l’accompagnement et des formations
Le déroulement du parcours d’insertion et de la préparation à la sortie de la structure
Les caractéristiques et la formation des permanents en charge de l’accompagnement des salariés en insertion.
L’étude met en avant qu’en fonction de la classe des structures, l’intégration de la SIAE dans son environnement varie, ainsi que les canaux d’accueil des publics et le regard porté sur son action d’insertion.
Quelles que soient les difficultés rencontrées, les ACI sont les SIAE qui proposent généralement l’accompagnement le plus intensif (soit un accompagnement adapté aux difficultés des salariés en insertion, avec des formations diversifiées et une préparation à la sortie dès l’embauche) et une Qualité des permanents en charge de l’accompagnement (soit des permanents bénéficiant de formations régulières et diverses, leur permettant d’être plus à même d’assurer un accompagnement de qualité).
Les ACI sont également reconnus comme les SIAE ayant le plus de relations avec les partenaires du secteur de l’insertion (notamment Pole Emploi et le Conseil Général) et recevant les publics cumulant le plus de difficultés sociales de tous types (allant des problèmes d’addictions et d’illettrisme à de l’isolement social).
Attention cependant sur certains éléments d’analyse : les données étudiées datent en majorité de 2012, et ne prennent pas en compte les évolutions ayant eu lieu depuis.